L’autre jour, nous nous sommes penchés sur le collecteur d’échappement – mais là où quelque chose est évacué, quelque chose doit aussi entrer. C’est pourquoi les moteurs à combustion ont un collecteur d’admission qui, sous différentes formes, achemine l’air nécessaire à la combustion dans le moteur. Ces composants peuvent se fissurer ou aspirer de l’air parasite, ce qui provoque un fonctionnement irrégulier du moteur. Bon, on va donc l’enlever et refaire l’étanchéité aujourd’hui.
Légende
Précaution
Nous sommes, je l’espère, tous d’accord : vous ne devriez effectuer des réparations sur votre voiture vous-même que si vous savez parfaitement ce que vous faites. Si vous n’êtes pas sûrs de vous, faites appel à un garage pour entretenir et réparer votre véhicule. Le démontage d’un collecteur d’admission, si vous parvenez à accéder à toutes les vis, n’est pas difficile. Si vous vous y prenez mal, le moteur ne démarrera plus ou tournera de manière irrégulière. De plus, l’air parasite peut influencer les valeurs d’échappement.
Admission
Le collecteur d’admission est également connu sous le nom de répartiteur. Sur les anciens moteurs, le collecteur d’admission relie le carburateur à la culasse, tandis qu’aujourd’hui, le papillon des gaz ou le système d’injection central s’y trouve. Dans les moteurs à injection directe, le collecteur d’admission ne fait qu’envoyer l’air dans le cylindre. Tout arrive ensuite dans la chambre de combustion via les soupapes d’admission.
Le rapport entre la quantité d’essence injectée et l’air incorporé doit être précis, sinon la puissance du moteur diminue ou les valeurs des gaz d’échappement sont mauvaises. C’est pourquoi il est très important de n’aspirer (ou de ne comprimer avec un turbocompresseur) que l’air qui a été calculé à l’avance. Si le collecteur est fissuré ou si les joints ont durci, l’air secondaire nuit au fonctionnement optimal du moteur. En règle générale, refaire l’étanchéité ne pose toutefois aucun problème.
De quoi avons-nous besoin pour les travaux ?
Tout d’abord, vous devez vérifier si vous pouvez accéder à toutes les vis du collecteur de votre véhicule. En particulier sur les moteurs montés transversalement, le collecteur d’échappement est généralement plus facile à atteindre que le collecteur d’admission. Le cas échéant, il faut d’abord démonter quelques éléments secondaires qui se trouvent dans le chemin. Comme outils, un petit coffret à cliquet avec articulation et rallonges, un jeu de clés Torx, une pince et un petit marteau en caoutchouc pour le desserrage ultérieur suffisent.
Tout autre élément que le collecteur est mis de côté
Il est judicieux de consulter une photo du collecteur d’admission démonté sur Internet ou dans un manuel de réparation. On y voit toutes les vis à desserrer. Il y a aussi une vue d’ensemble de toutes les pièces à démonter auparavant, comme le papillon des gaz et ou son potentiomètre, tous les capteurs ou sondes et même, sur certains véhicules comme le nôtre, l’arrivée et l’évacuation du thermostat d’eau de refroidissement. Mais c’est plutôt rare, et vous pouvez lire dans la Ford Scorpio Youngtimer Check pourquoi c’est particulièrement stupide dans notre cas.
Soyez prudent lorsque vous détachez les injecteurs et leurs conduites d’alimentation ainsi que l’électronique correspondante. S’ils sont profondément enfoncés dans le collecteur, il est peut-être possible de les démonter en même temps que l’ensemble. S’il y a beaucoup de câbles et de capteurs, prenez le temps de prendre quelques photos et d’étiqueter les différentes pièces. Ainsi, vous pourrez tout remonter à la fin.
Dévisser – retirer
La plupart du temps, les collecteurs d’admission sont vissés à la culasse avec des vis de 10 ou 11. Ils n’ont pas besoin de résister à une grande charge et ne pèsent pas lourd. Les modèles plus anciens sont encore en fonte, les plus récents en aluminium ou en plastique. Le pire qui puisse arriver, ce sont des vis ou des rondelles qui tombent, mais qui n’arrivent pas au fond. Si tous les vis sont vraiment desserrées, soit on tient déjà la pièce directement dans les mains, soit on peut la détacher de la culasse en donnant des coups prudents avec un maillet en caoutchouc. Après de nombreuses années, ça « colle » un peu.
Où sont les joints ?
Si vous souhaitez repartir directement avec votre voiture, vous devez bien sûr avoir commandé au préalable tous les joints nécessaires. Pour savoir lesquels sont nécessaires pour votre modèle, vous pouvez également effectuer des recherches sur Internet. Les collecteurs d’admission sont normalement étanches par rapport à la culasse, aux injecteurs, aux pièces annexes comme le papillon des gaz et, dans notre cas, au thermostat. C’est une pièce bon marché, si nous avons déjà tout sorti, je la change bien sûr en même temps.
Il faut aussi vérifier au préalable l’état de la pièce. Si le collecteur est fissuré (ce qui peut arriver en raison d’une contrainte mécanique, de la fatigue du matériau, d’une chaleur ou d’un froid excessifs et d’un mauvais serrage des vis du collecteur), il faut le remplacer. Dans ce cas, les nouveaux joints ne sont évidemment d’aucune aide. Si le collecteur est globalement en bon état, on peut alors s’occuper des joints.
Tout est si propre maintenant
Vérifiez si tous les joints présents dans le collecteur d’admission sont également des pièces neuves sur votre établi et s’ils ont tous la bonne forme. Une fois que les joints ont été retirés, ils ne peuvent plus être réutilisés en toute bonne conscience. Vous pouvez également nettoyer l’intérieur et l’extérieur du collecteur, car le circuit d’eau de refroidissement transporte beaucoup de saleté et de rouille après des années de négligence. Ici, dans notre cas, nous installons un nouveau thermostat et un joint. Attention au sens de montage, il y a un haut et un bas.
Inséré et bien en place
Tous les nouveaux joints peuvent encore être enduits d’un produit approprié pour qu’ils se glissent bien dans leurs rainures. Avec une nouvelle étanchéité, la pièce est vraiment chouette, non ? Si vous n’avez rien oublié et que tous les joints sont en place, revissez le collecteur propre sur la culasse et serrez-le en croix avec le bon couple. Pour la Scorpio, c’est 18NM, mais cela varie d’un véhicule à l’autre.
Une fois que le collecteur proprement dit est bien fixé, effectuez encore un contrôle visuel pour vous assurer que tous les joints sont bien dans leurs rainures et que vous n’avez rien oublié. Viennent ensuite les pièces annexes vissées sur le côté, ainsi que tous les capteurs et les conduites, les injecteurs et tous les tuyaux.
Suivi postopératoire
C’est toujours un moment excitant : tourner la clé et démarrer la voiture. Si vous avez tout fait correctement, le moteur devrait se stabiliser après un court temps de réglage. Et dans le meilleur des cas, il tourne maintenant de manière beaucoup plus fluide et propre qu’avant. Une petite intervention sur votre voiture – et un grand pas vers une meilleure performance du moteur. Sur ce, bon vissage et bonne fin d’année sans panne.
Auteur du texte original en allemand : Jens Tanz – Sandmann
